Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.
"C'est la guerre entre la barbarie et la civilisation". Ainsi s'est exprimé Netanyahou lors de sa déclaration à la presse, après son entretien privé avec Emmanuel Macron. Il a rappelé les horreurs commises par les terroristes du Hamas, les comparant aux atrocités de Babi Yar. "Israël n'est pas prêt à accepter Daesh à ses frontières", a-t-il affirmé. "il est impossible de vivre ainsi. Notre but est d'exterminer le Hamas. Mais nous ferons tout pour épargner la population palestinienne."
Il a rappelé les appels lancés aux habitants de Gaza pour éviter des pertes civiles alors que le Hamas les persécutait. "La condition pour un retour à une vie normale est l'extermination du Hamas", a-t-il souligné. Il a ensuite remercié Macron pour le soutien de la France.
Macron, dans son discours, a remercié Netanyahou pour ses propos chaleureux et répété qu'il était venu pour 'exprimer au peuple israélien sa solidarité et les condoléances de la France, pays ami éploré devant l'acte le plus terroriste de notre histoire et saisi par votre chagrin et votre douleur'. "Les actes que vous avez subis dépassent tout entendement. Ils n'avaient pas d'autres mobiles que la haine pure". Il a rappelé la présence de Netanyahou en janvier 2015 en France après les attaques terroristes. "Vous nous exprimiez la solidarité des Israéliens, nous vous apportons celle de la France. C'est une page noire de notre propre histoire", a-t-il ajouté.
Macron a évoqué le sort des otages, dont des enfants, précisant qu'il avait rencontré les familles des victimes. Il a souligné qu'il oeuvrait avec Israël et d'autres partenaires pour la libération de tous les otages et que la France assurait sa solidaité dans la lutte contre le terrorisme, 'ennemi commun'. Et de souligner 'le droit d'Israël de se défendre. "Le Hamas a pour but la destruction d'Israël". Vous n'êtes pas seuls".
Macron a proposé la formation d'une coalition internationale pour une lutte 'sans merci mais pas sans règles' contre le terrorisme "car nous sommes des démocraties'. Mais il a souligné l'importance de l'aide humanitaire.
Macron a ensuite mis en garde le Hezbollah et d'autres organisations hostiles, leur disant de 'ne pas ouvrir d'autres fronts'. Il a ensuite parlé des 'droits des Palestiniens' et a demandé 'une relance du processus politique avec les Palestiniens', déclarant que 'la cause palestinienne devait être entendue'.
En conclusion, Macron a remercié Netanyahou pour son accueil et a indiqué qu'il allait se rendre dans la soirée à Ramallah.