Dans une interview accordée à CNN, Rania, la reine de Jordanie, a émis des doutes sur la véracité des récits des massacres perpétrés par le Hamas sur les populations civiles israéliennes, le 7 octobre dernier. Elle a affirmé que rien ne prouvait que des bébés aient été décapités et a dénoncé un deux poids deux mesures quant à l'attitude des puissances occidentales vis-à-vis d'Israël d'une part et de Gaza d'autre part.  "Nous considérons que l'Occident ne se contente pas de tolérer cette situation, mais qu'il en est tout simplement complice, ce qui est horrible et nous déçoit tous profondément"

 

A la question de savoir comment elle se sentait depuis le 7 octobre, Rania, d'origine palestinienne, a déclaré: ''Je ne peux même pas commencé à décrire la profondeur de la douleur, du deuil et le choc que nous ressentons en Jordanie. Nous sommes tous unis dans ce deuil. Nous ne pouvons pas croire les images qui arrivent chaque jour de la Bande de Gaza. Nous avons vu des mères qui ont été obligés d'écrire les noms sur les mains de leurs enfants pour qu'ils soient identifiables s'ils meurent''.

Ces propos si compatissants interpellent lorsque l'on sait que son époux, le Roi Abdallah II a refusé catégoriquement d'accueillir dans son pays des réfugiés de Gaza...

Afin de lui présenter la réalité que la reine conteste, le QG des familles des otages lui a fait parvenir des vidéos et des photos qui témoignent de l'horreur: décapitations, corps brûlés, tortures, le tout sans censure.