Après la rupture des relations de la Bolivie avec Israël, la Colombie et le Chili ont décidé à leur tour de rappeler leurs ambassadeurs. Il faut dire que les deux pays sont dirigés par des présidents hostiles à Israël. Et il ne faut pas non plus oublier que le Chili a une communauté palestinienne importante et particulièrement hostile.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé mercredi matin que "la décision du gouvernement bolivien de rompre ses relations avec Israël était une capitulation devant le terrorisme et devant le régime des ayatollahs en Iran". "En prenant cette décision, a-t-il ajouté, le gouvernement bolivien s’aligne sur l’organisation terroriste Hamas, qui a assassiné plus de 1 400 Israéliens et kidnappé 240 personnes, dont des enfants, des femmes, des personnes âgées et des bébés. Israël condamne la Bolivie pour son soutien au terrorisme et sa capitulation devant le régime iranien, ce qui témoigne des valeurs que le gouvernement bolivien représente".

Mardi soir, le ministère des Affaires étrangères, en coopération avec le porte-parole de Tsahal, a présenté un film sur les atrocités perpétrées par le Hamas à environ 70 ambassadeurs et diplomates de haut rang.  Le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, a déclaré : « Le monde entier doit savoir ce qui s’est passé en ce terrible samedi 7 octobre. Les images sont dures et choquantes, mais nous, au ministère des Affaires étrangères, continuerons à montrer ce qui s’est passé, devant tous les publics, en Israël et à l’étranger, en particulier lorsque les voix des négationnistes du massacre et des diffuseurs de fausses nouvelles se font entendre ».