Ce communiqué fait suite aux propos du directeur du conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, qui a annoncé hier que l'Arabie Saoudite était toujours très intéressée par une normalisation de ses relations avec Israël.
Les Saoudiens ont jugé utile de rappeler au monde - et en particulier au monde arabe - que la ligne qu'ils ont adoptée depuis le début de la guerre à Gaza est ferme concernant leur soutien aux Palestiniens.
Pourtant, vendredi dernier, l'agence de presse Reuters avait rapporté que Riyad se contenterait d'une promesse de reconnaissance d'un Etat palestinien par Israël afin d'obtenir un accord d'alliance défensive avec les Américains avant les élections à la Maison Blanche.
L'Arabie Saoudite fait pression sur les Etats-Unis pour qu'ils obtiennent la fin des hostilités à Gaza et un engagement pour un horizon politique vers un Etat palestinien. En échange, l'Arabie Saoudite aiderait au financement de la reconstruction de Gaza.
Officiellement donc, Riyad dément ces informations.
Du côté américain, on cherche à lier un accord sur les otages à la normalisation des relations avec l'Arabie Saoudite. Les Etats-Unis exercent d'importantes pressions sur Israël pour qu'il accepte un accord, y compris à un prix important, partant du principe qu'il permettrait d'enclencher un effet domino entrainant l'arrêt des hostilités au nord également et la mise en marche du processus de normalisation avec l'Arabie Saoudite.
Les Américains se sont même fixés une date pour obtenir ces résultats: le mois d'avril. Pour eux, Netanyahou pourra se servir de la normalisation des relations avec l'Arabie Saoudite pour justifier l'arrêt total des combats à Gaza et le renoncement à l'anéantissement du Hamas.
Ce programme, loin d'être accepté par les autorités israéliennes, devrait aussi se heurter aux projets du Hamas et de l'Iran qui sont prêts à tout pour torpiller un accord entre Israël et l'Arabie Saoudite.
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