Politique

Réactions indignées de la classe politique israélienne à la décision du procureur de la CPI

3 minutes
20 mai 2024

ParIsraJ

Réactions indignées de la classe politique israélienne à la décision du procureur de la CPI
Photo by Yonatan Sindel/Flash90

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Les réactions au sein de la classe politique israélienne se multiplient depuis l'annonce par Karim Khan, le procureur de la Cour Pénale Internationale, de demander l'émission de mandats d'arrêt contre Netanyahou et Gallant. Parallèlement, Khan a annoncé une décision équivalente contre les chefs terroristes du Hamas, Yahya Sinouar et Mohamed Deif.

Le ministre Benny Gantz a écrit sur son compte X: ''L'Etat d'Israël mène la guerre la plus juste qui soit après le massacre qu'a commis une organisation terroriste contre ses citoyens. L'Etat d'Israël se bat de la manière la plus morale de l'histoire, en prenant soin de respecter le droit international. Il possède un système judiciaire fort et indépendant. Placer sur le même plan les dirigeants d'un Etat qui est parti au combat pour défendre ses citoyens et des terroristes assoiffés de sang témoigne d'un aveuglement moral et porte atteinte à notre devoir et notre capacité à défendre nos citoyens. Si la demande du Procureur est adoptée, il s'agira d'un crime historique indélébile''.
Yaïr Lapid, le chef de l'opposition, a lui aussi publié une réaction: ''Nous n'accepterons pas la comparaison entre Israël et le Hamas. Nous attendons des Etats-Unis qu'ils nous apportent leur soutien''.


La ministre Orit Struck a écrit: ''Le ''tribunal'' de La Haye a montré son vrai visage: un antisémitisme en cravate et robe de juge. Ceux qui sont capables de mettre sur le même plan l'entreprise d'extermination d'un peuple de Sinouar et ceux qui se battent contre ce système, ne sont pas digne d'être appelés ''tribunal'' mais plutôt d'être qualifiés de théâtre de l'absurde antisémite''.

Le député Guidon Saar: ''La décision du procureur de la CPI est une preuve de la faillite morale des instances juridiques internationales, dans la suite de la comédie qu'est la plainte de l'Afrique du Sud devant la CIJ. Le parallèle fait entre le Premier ministre et le ministre de la Défense d'Israël d'un côté, un Etat qui se bat selon les lois du droit international avec un pouvoir judiciaire indépendant, et les jihadistes du Hamas de l'autre, est profondément choquant. Il s'agit de démarches qui visent à nuire au droit d'Israël - l'Etat le plus menacé et attaqué au monde - à se défendre, un droit pourtant ancré dans la charte de l'ONU. Ceux qui mènent ces démarches qui ont pour but de lier les mains d'Israël sont les responsables de l'Autorité palestinienne, dirigée par Abou Mazen''.

Merav Mihaeli, la cheffe du parti travailliste a déclaré: ''C'est une honte de mettre sur le même plan les dirigeants israéliens et une organisation terroriste cruelle. Le grave problème est que cette tache sur Israël intervient sous le mandat de Netanyahou''.

 

Les familles des otages ont également déclaré qu'elles rejetaient toute comparaison entre ''les dirigeants israéliens et les assassins du Hamas''.

Le journaliste Hagay Segal a résumé dans un tweet: ''Si le procureur de La Haye avait existé en 1945, il aurait certainement émis des mandats d'arrêt contre Hitler mais aussi contre Churchill (à cause de Dresde) et contre Truman (Hiroshima et Nagasaki).

 
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