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Hier (mardi), on apprenait l'interpellation de trois mineurs âgés de 12 à 13 ans, en France, pour viol sur une jeune fille de 12 ans pour des motifs antisémites.
Des détails sur le récit de la jeune fille aux enquêteurs ont été publiés. Ils sont glaçants.
Samedi dernier, 15 juin, la jeune fille était descendue en bas de chez elle, avec l'autorisation de ses parents, pour voir un ami. Ce dernier l'a ensuite raccompagné. Quand ils se sont quittés, trois jeunes adolescents lui ont barré le passage et demandé de rester avec eux. La jeune fille a tenté de s'opposer mais ils l'ont forcée à les suivre dans un local désaffecté. Là le calvaire de l'adolescente de 12 ans commence. L'un de ses agresseurs l'interroge sur sa religion et lui demande pourquoi elle cache le fait d'être juive. Elle répond qu'elle voulait se protéger et éviter d'être agressée. Un autre lui pose des questions sur Israël et la traite de ''sale juive''.
Puis les coups commencent à pleuvoir sur tout son corps. Elle est jetée au sol, tirée par les cheveux. Elle est ensuite agressée sexuellement et violée par plusieurs de ses agresseurs.
A cela s'ajoutent des humiliations et des menaces: un briquet est approché de sa joue, les insultes fusent. La somme de 200 Euros lui est réclamée ''sinon il arrivera malheur à sa famille''.
La jeune fille a affirmé que ses agresseurs ont filmé leurs actes. Un message a été envoyé sur le téléphone de la mère de l'adolescente l'informant qu'elle était détenue.
La police est arrivée sur les lieux un peu avant 20h trouvant la victime en pleurs et tremblante.
Interpellés lundi après-midi, deux de ses agresseurs ont été mis en examen des chefs de "viol aggravé (en réunion, sur mineur de 15 ans et en présence de mineurs)", "agression sexuelle en réunion", "tentative d’extorsion", "violences commises en réunion, sur mineur de 15 ans et à raison de la religion", "atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation", "enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel", "menace de mort réitérée" et "injure à raison de la religion".
Le troisième est placé sous le statut de témoin assisté concernant les faits de "viol", mais est mis en examen pour le reste des infractions.
La classe politique française a vivement réagi à cette agression abominable. Le Président Macron a demandé à la ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet, d'organiser cette semaine dans toutes les écoles de France une heure sur la lutte contre le racisme et l'antisémitisme. Cette mesure ne concernera que les écoles primaires et les collèges, les lycées étant en période d'examens.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié les faits ''d'ignobles'', " Qu'il s'agisse du viol de cette jeune fille, et encore plus s'il y a un caractère antisémite, bien évidemment", a-t-il déclaré.
"La haine antisémite est un fléau. La lutte contre l’antisémitisme doit être menée sans faiblesse et sans répit", a écrit Olivier Faure, le patron du PS sur X.
L'insoumise Manon Aubry a tweeté: "Horrifiée après cette agression abjecte à Courbevoie.Toute ma solidarité avec la victime et ses proches. Notre engagement contre les violences sexistes et contre l'antisémitisme est sans faille et sera une des priorités du gouvernement du Nouveau front populaire".
Jean-Luc Mélenchon s'est dit ''horrifié par ce viol à Courbevoie et tout ce qu'il met en lumière concernant le conditionnement des comportements masculins criminels dès le jeune âge, et du racisme antisémite. Solidarité et pensées émues pour la victime et ses proches. J'espère que les soins secours et accompagnements sont pris correctement en charge. Et qu'on ne transforme pas ce crime ni la souffrance qu'il engendre en spectacle médiatique''.
Marine Le Pen, quant à elle, a écrit: "L’agression antisémite et le viol d’une enfant de 12 ans dans les Hauts-de-Seine nous révulsent. L’explosion des actes antisémites en hausse de 300% par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023 doit alerter tous les Français : la stigmatisation des juifs depuis des mois par l’extrême-gauche à travers l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien est une véritable menace pour la paix civile".
Le député Meyer Habib s'est indigné: ''L’horreur absolue !! À Courbevoie, une enfant de 12 ans violée sauvagement parce que juive par 3 mineurs ! L’antisémitisme à l’état pur ! Ils ont voulu la punir d’être juive et de l’avoir caché. Ils ont voulu venger la Palestine. Dès leur plus jeune âge, ces crapules biberonnées par Mélenchon et sa clique, qui ne feront sûrement pas un jour en prison, s’inspirent et dupliquent les méthodes du Hamas. Y-a-t-il encore de la place pour les Juifs en France ??! J’espère que oui. La France doit se réveiller ! Il sera bientôt trop tard. La gauche antisémite est aux portes du pouvoir ! ''.