Les familles demandent que cette commission d'enquête examine les responsabilités de l'échelon politique, des forces de sécurité, des services publics et de tous ceux qui ont été impliqués dans les processus et les décisions qui ont conduit à cette catastrophe.
Dans leur recours, elles écrivent: ''Il n'est pas nécessaire de s'étendre sur le besoin essentiel d'une enquête sur les causes et les responsables qui ont permis cette catastrophe. Un tel événement ne s'est jamais produit en 76 ans d'existence de l'Etat d'Israël''. Pour ces familles, une telle commission est indispensable pour ''clarifier et enquêter sur les défaillances afin de tirer les conclusions et prendre les mesures et les actions qui permettront d'éviter que cela ne se reproduise''. Elles attendent de la commission qu'elle détermine les responsabilités de chaque échelon impliqué dans les événements du 7 octobre afin que des comptes soient rendus''.
La Cour suprême a laissé un mois à l'Etat pour répondre à cette demande de constitution d'une commission d'enquête et donc pour justifier pourquoi elle ne serait pas décrétée.