Il est entré au Liban avec un groupe de journalistes mais son attitude a éveillé les soupçons des Libanais.
D'après ses publications sur les réseaux sociaux ce n'est pas la première fois qu'il se rend à Beyrouth.
Des amis de Tartakovsky le décrivent comme ''un drôle d'oiseau'' qui change souvent d'opinion, de la droite dure à la gauche extrême. Il a, par exemple, posté des messages de soutien au parti ''Otsma Yehoudit'' de Ben Gvir mais ses connaissances le décrivent comme un homme de gauche qui ''s'oppose à la guerre''.
''Personne n'a été surpris qu'il se fasse arrêter'', témoigne certains de ses amis.
Un de ses amis a déclaré: ''Il est diplômé d'une très bonne université américaine. Mais il a toujours été un garçon bizarre. Le plus bizarre c'est son compte FaceBook: pendant six mois il est anti-sioniste et pendant six mois il est kahaniste. Il est trop dérangé pour être un espion''.
Un autre explique: ''C'est une personne instable. Il n'est certainement pas un agent du Mossad. Il est très instable et très intelligent. Il est contre l'Occident et ne vit pas en Israël, il se promène à travers le monde. Un mois ici, un mois là-bas: Grèce, Brésil, Liban, Espagne, Turquie, Pakistan. C'est un aventurier. Il parle beaucoup de langues''.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a indiqué être impliqué dans les démarches pour obtenir la libération de Tratakovsky et rappelle qu'il est formellement interdit aux citoyens israéliens de se rendre sur le territoire d'un Etat ennemi.
Néanmoins, les possibilités pour Israël de faire libérer Tratakosky étaient quasiment nulles. Ce dernier posséde également la citoyenneté britannique et vit aux Etats-Unis, ces deux Etats étaient davantage en position pour oeuvrer en sa faveur. C'est après l'intervention des Etats-Unis que Tratakovsky a été expulsé du Liban.