Depuis l'entrée en fonction du gouvernement en janvier 2023, les relations avec la conseillère juridique, Gali Baharav Miara, sont pour le moins houleuse.
Elle s'oppose de manière quasi-systématique à toute décision prise par les ministres. Elle a également refusé à plusieurs reprises de représenter le gouvernement lors de recours devant la Cour suprême, alors même que cela fait partie de ses prérogatives.
Dans ce contexte, comme le permet la loi, le ministre de la Justice a entamé une procédure pour la licencier sur la base de son attitude hostile qui paralyse l'action du gouvernement.
Elle est convoquée le 14 juillet pour une audition devant une commission spéciale en vue de son licenciement.
Mais Gali Baharav Miara estime qu'il s'agit d'un licenciement purement politique et donc illégal. Elle a sollicité la Cour suprême, par l'intermédiaire de ses représentants, afin qu’un ordre de suspension soit émis contre les démarches entreprises en vue de sa révocation.
Dans la réponse soumise à la Cour, il est soutenu que « la décision du gouvernement de transformer le licenciement de la conseillère juridique en une procédure purement politique est illégale et ouvre la voie à des arrangements politiciens ».
Elle poursuit : « Le gouvernement n’est pas parvenu à constituer une commission professionnelle et indépendante, condition pourtant requise pour envisager la fin de mandat de la conseillère. Ce n’est qu’après cet échec qu’il a entrepris de s’approprier pleinement et politiquement le processus ».