Avec la réouverture progressive du ciel israélien à la suite de la guerre « Éveil du Lion », l’été 2025 marque un retour prudent aux voyages. Si l’espace aérien est de nouveau accessible, le nombre de vols reste limité et les prix des billets ont explosé, atteignant parfois le double de ceux pratiqués en 2023. Cette envolée tarifaire s’explique par la réduction de l’offre et la forte demande accumulée depuis la fin des combats.
Dans ce contexte, de nombreux Israéliens choisissent de rester au pays pour leurs vacances. Les hôtels d’Eilat affichent presque complet, tout comme plusieurs stations balnéaires et resorts du nord d’Israël. Les agences de voyages indiquent que la demande pour les forfaits intérieurs est en forte hausse, notamment auprès des familles cherchant à limiter les risques et les imprévus liés à la situation sécuritaire régionale.
Pour ceux qui décident malgré tout de voyager à l’étranger, l’Europe de l’Est, et particulièrement la Hongrie, figure en tête des destinations préférées. Budapest connaît un afflux de touristes israéliens depuis le début de l’année, séduits par son rapport qualité-prix encore compétitif malgré l’inflation et son ambiance urbaine apaisée.
Les compagnies israéliennes telles qu’El Al, Arkia et Israir concentrent la majorité des réservations, la méfiance envers les transporteurs étrangers restant forte après les annulations massives survenues pendant le conflit. Certains Israéliens sont d’ailleurs toujours bloqués à l’étranger, en attente de vols de rapatriement ou de solutions via des trajets maritimes depuis Chypre vers Haïfa ou Ashdod.
Alors que juillet bat son plein, cet été 2025 confirme une tendance : les Israéliens, même après une guerre éprouvante, tiennent à maintenir leurs habitudes de voyage, tout en adaptant leurs choix à la réalité économique et sécuritaire.