Israël

Tsahal fait marche arrière sur l'extension du service militaire des unités spéciales

Le service de ces unités devait passer de 32 à 44 mois

2 minutes
13 juillet 2025

ParJohanna Afriat

Tsahal fait marche arrière sur l'extension du service militaire des unités spéciales
Combattants de Tsahal à Gaza

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Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-colonel Eyal Zamir, a ordonné dimanche matin le gel de l'extension du service permanent supplémentaire pour les combattants des unités spéciales de terrain. Cette décision intervient après des débats internes sur la faisabilité d'une telle mesure.

La veille, l'état-major avait étudié l'élargissement de l'engagement de service permanent supplémentaire pour les unités spéciales. Il ne s'agissait pas d'une prolongation du service obligatoire général, mais de l'achèvement de la phase de service permanent pouvant s'étendre jusqu'à un an, engagement contractuel pris par les combattants dès leur recrutement.

Ce dispositif, en vigueur depuis plusieurs années, s'appuie sur les besoins opérationnels, le niveau professionnel requis et la formation intensive de ces unités d'élite. Toutefois, après un premier examen approfondi, le chef d'état-major a décidé de suspendre cette mise en œuvre.

Une équipe d'évaluation dirigée par le commandant des forces terrestres, le général de division Nadav Lotan, a été constituée pour examiner en profondeur les aspects opérationnels et professionnels. Cette commission étudiera notamment le potentiel opérationnel et la charge supportée par les combattants en temps de guerre.

Le lieutenant-colonel Zamir a réaffirmé que "les combattants constituent l'atout le plus précieux de Tsahal" et s'est engagé à poursuivre leur soutien avec "un accompagnement approprié et une clarté concernant leur service". Aucun soldat de ces unités ne sera contraint de servir au-delà de son engagement initial.

Cette décision intervient deux jours après l'annonce de la prolongation du service obligatoire dans toutes les brigades d'infanterie, qui devait passer de 32 à 44 mois, soit près de quatre ans. Une extension qui avait été décidée pour pallier la grave pénurie de main-d'œuvre dans l'armée israélienne, conséquence des combats en cours depuis le 7 octobre.