Emmanuel Macron ne participera pas au sommet franco-saoudien prévu les 28 et 29 juillet à New York, selon plusieurs sources concordantes, dont The Guardian, Le Monde, Arab News et le Jerusalem Post. Le président français sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Jean‑Noël Barrot, tout comme l’Arabie saoudite, dont le prince héritier Mohammed ben Salmane ne fera pas non plus le déplacement.
Cette double absence des chefs d’État réduit considérablement les chances d'une déclaration conjointe sur la reconnaissance d’un État palestinien. Selon le Jerusalem Post, des diplomates européens espéraient une annonce commune entre Paris et Riyad à l’issue de cette conférence, dans un effort pour relancer l’option de deux États au Moyen-Orient.
Mais en coulisses, l’Élysée reste prudent. Emmanuel Macron, qui avait évoqué à plusieurs reprises son ouverture à reconnaître la Palestine, semble désormais temporiser face aux résistances diplomatiques, notamment en Europe et au sein même de son gouvernement. De son côté, l’Arabie saoudite maintient ses conditions : aucun geste vers Israël, ni reconnaissance, tant qu’un État palestinien viable n’est pas instauré.
Ce sommet, attendu comme un possible tournant diplomatique, pourrait finalement se limiter à des déclarations générales sur la nécessité d’un règlement politique et humanitaire au conflit israélo-palestinien, sans avancée concrète.