Déposée par le député Moshe Pindrus (Likoud), la proposition entend lever les obstacles administratifs qui freinent aujourd’hui l’obtention de cannabis thérapeutique. « Ce n’est ni moral ni raisonnable d’envoyer des soldats au front, puis de leur interdire un traitement qui pourrait soulager leur souffrance », a-t-il déclaré devant le comité spécial de lutte contre les drogues.
Le texte prévoit que le cannabis médical soit prescrit par les médecins des caisses d’assurance maladie (HMO), sans passer par les licences spéciales du ministère de la Santé. Il fixe un plafond de 60 grammes par mois, et réserve la vente aux seules pharmacies agréées.
Plus de 100 000 patients sont actuellement traités avec du cannabis médical en Israël, pour des maladies comme le cancer, la sclérose en plaques ou le PTSD. L’armée autorise déjà son usage chez certains réservistes traumatisés, mais les démarches restent longues et complexes.
La loi doit maintenant être discutée en commission avant de revenir à la Knesset pour les votes finaux.