Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas, menées à Doha avec la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, n’ont donné lieu à aucune percée diplomatique. Ce mercredi, un haut responsable du Hamas a déclaré à l’AFP qu’« aucun progrès » n’avait été accompli dans les pourparlers de cessez-le-feu.
Le point de blocage majeur reste l’exigence du Hamas d’un retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza, condition qu’il considère comme incontournable avant toute libération d’otages. Israël, de son côté, rejette cette exigence, estimant qu’un retrait complet permettrait au Hamas de se réorganiser militairement et de relancer ses attaques.
Des sources proches des négociateurs indiquent pourtant qu’Israël a encore assoupli sa position, notamment concernant la présence de Tsahal dans la zone tampon et le long de l’axe Morag, au sud de la bande de Gaza. Ces ajustements visaient à débloquer l’accord pour la libération des otages. Mais le Hamas continue de refuser toute présence israélienne, même limitée, insistant sur un retrait absolu.
Actuellement, 50 otages israéliens sont toujours retenus à Gaza, dont environ 20 seraient vivants. Israël réclame leur libération immédiate et sans conditions, tandis que le Hamas tente de lier toute avancée humanitaire à ses exigences politiques.
Tant que cet affrontement sur la question du retrait militaire ne sera pas résolu, aucun accord de cessez-le-feu ne semble envisageable.