Le groupe pétrochimique israélien Bazan a annoncé mercredi que les dégâts causés à ses installations de Haïfa lors de l’attaque iranienne s’élèveraient entre 150 et 200 millions de dollars. L’estimation a été transmise à la Bourse de Tel-Aviv quelques jours après le tir de missiles lancé par Téhéran contre Israël, dans le cadre d’une offensive sans précédent.
Trois employés ont été tués lors de la frappe, alors qu’ils se trouvaient dans la pièce la plus fortifiée du site.
« L’estimation est basée sur le plan de travail de l’entreprise et sur l’ampleur des dégâts identifiés à ce jour », a précisé Bazan, ajoutant que l’évaluation reste incertaine, compte tenu de la complexité des opérations de réparation.
Une avance de 160 millions de shekels (environ 48 millions de dollars) a déjà été versée pour initier les réparations. Cette somme est destinée à couvrir une partie des dommages directs, mais l’entreprise affirme œuvrer avec le fonds de compensation pour obtenir des paiements supplémentaires.
« L’ampleur réelle des dégâts, les méthodes de remise en service, le coût final ainsi que le montant total des compensations restent incertains à ce stade », a souligné la direction du groupe, tout en poursuivant les efforts de réhabilitation.
Le complexe de Bazan, situé à Haïfa, est l’un des plus grands sites pétrochimiques du pays. Il traite du pétrole brut et produit du carburant, du gaz, ainsi que des produits chimiques destinés à l’industrie. La frappe sur Bazan s’inscrit dans les attaques coordonnées par l’Iran contre plusieurs sites stratégiques israéliens.