Depuis Washington, le président des États-Unis Donald Trump a déclaré mercredi que son administration détenait « de bonnes nouvelles concernant Gaza ». Lors d’une cérémonie de signature à la Maison-Blanche, il a salué le travail de son envoyé spécial au Moyen-Orient, Steve Witkoff, affirmant que « de bonnes nouvelles arrivent sur Gaza et sur d’autres sujets traités à un très haut niveau ».
Bien qu’il n’ait pas précisé la nature de ces développements, ses déclarations interviennent dans un contexte diplomatique en pleine évolution. Quelques heures auparavant, un haut responsable politique israélien avait confié à la presse que « la conclusion d’un accord est plus probable qu’un échec ». Selon lui, un accord avec le Hamas pour la libération des otages est « à portée de main », malgré la complexité des négociations. Il a insisté sur l’engagement du gouvernement israélien, dirigé par Benyamin Netanyahou, tout en reconnaissant l’existence de divergences internes sur certains aspects du dossier.
Parallèlement, la chaîne arabe Al-Rad, diffusant depuis Le Caire, a rapporté mercredi soir que le Hamas aurait accepté la nouvelle carte de retrait israélienne. La nouvelle carte prévoierait un redéploiement des forces israéliennes à 1,2 km au nord de la route Philadelphie et à environ 1,1 km au nord et à l’est de Gaza.
Pendant ce temps, Tsahal maintient ses opérations dans la bande de Gaza. Le chef d’état-major, le général Eyal Zamir, a mené mercredi une évaluation de la situation sur le terrain aux côtés du commandant du Commandement Sud, Yaniv Asor, et d'autres officiers supérieurs. À Beit Hanoun, il a rencontré les commandants de la brigade Givati et salué leur travail sur le front.