Culture

Avec un tatouage du drapeau israélien et la plaque des otages autour du cou

Le joueur américain Michael Mizrachi sacré champion du monde de poker

2 minutes
17 juillet 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Avec un tatouage du drapeau israélien et la plaque des otages autour du cou
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Trois semaines après avoir remporté pour la quatrième fois le prestigieux tournoi "Poker Players Championship", Michael Mizrachi, alias "The Grinder", a décroché cette nuit à Las Vegas le titre le plus convoité du monde du poker : celui de champion du monde. Le joueur américain de 44 ans, fidèle supporter d’Israël, empoche au passage la somme colossale de 10 millions de dollars.

Début de parcours déjà remarquable : fin juin, Mizrachi s’adjugeait pour la quatrième fois de sa carrière l’un des tournois les plus relevés du circuit, réservé aux meilleurs joueurs, avec un droit d’entrée de 50 000 dollars. Un exploit inégalé dans l’histoire du poker, assorti d’un gain de 1,33 million de dollars.

Mais ce n’était qu’un échauffement. Vint ensuite le Main Event des World Series of Pokerm considéré comme le Graal absolu. Pour y participer, les joueurs doivent s’acquitter de 10 000 dollars. Cette année, ils étaient 9 735 à tenter leur chance dans ce marathon de dix jours. À l’arrivée, c’est Mizrachi qui l’emporte, ajoutant à son palmarès un huitième bracelet et une place immédiate au Poker Hall of Fame.

À quelques heures de l’élimination, Mizrachi réussit une remontée spectaculaire. En finale, un coup décisif : il mise tous ses jetons avec As-Roi face à une paire de Rois. Le cinquième et dernier carte, un As, tombe – et lui donne la victoire sur cette main cruciale. Lors de l’ultime journée, il élimine deux adversaires dès les premières mains, puis domine en tête-à-tête son dernier concurrent.

Très attaché à Israël, il y rend régulièrement visite à ses proches. Il arbore un tatouage du drapeau israélien sur le bras, et portait lors de la finale une plaque avec les noms des otages toujours détenus à Gaza. Il a même demandé que l’hymne israélien soit joué à la place de l’hymne américain.


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