Plusieurs Druzes israéliens ayant franchi la frontière avec la Syrie ne sont toujours pas revenus, selon les autorités. Tsahal estime qu’une poignée, voire plusieurs dizaines, pourraient participer aux combats dans la région druze de Sweida. En parallèle, des centaines de réservistes druzes ont signé une pétition menaçant de rejoindre le conflit si le cessez-le-feu échoue.
Le chef d’état-major Eyal Zamir a réagi depuis Gaza : « Le massacre des Druzes à Sweida rappelle que ceux qui ne peuvent se défendre ne vivent pas en sécurité. »
À Sweida, un cessez-le-feu a été déclaré après une semaine d'affrontements entre milices druzes et tribus bédouines. Les forces loyales à Ahmad al-Sharaa auraient repris le contrôle de la ville, mais des combats ont repris dans les villages environnants. Des hommes armés exigent le désarmement des troupes fidèles au cheikh Hikmat al-Hijri.
L’aide humanitaire fait face à de nombreux blocages. Damas accuse al-Hijri, soutenu selon elle par Israël, d’entraver les convois. Malgré cela, un convoi du Croissant-Rouge est parvenu à entrer. L’hôpital central est saturé, sans eau, médicaments ni personnel suffisant.
Enfin, la Turquie craint une récupération de la crise par les forces kurdes. Ankara menace d’intervenir si elles ne se réintègrent pas à l’ordre syrien. La situation reste extrêmement volatile.