Les combats se poursuivent ce matin sur deux fronts principaux dans la bande de Gaza. Le plus actif reste celui de Beit Hanoun, où Tsahal engage d’importantes forces terrestres, appuyées par de nombreuses frappes aériennes. Les explosions résonnent depuis l’aube dans le secteur. L’autre zone ciblée est Deir al-Balah, au centre de l’enclave. Une zone jusque-là relativement épargnée par des bombardements de cette intensité, en raison de la présence présumée d’otages. Mais après un ordre d’évacuation donné hier par l’armée, la nuit a été marquée par de puissantes frappes.
Parmi les événements notables, Tsahal a mené hier soir une opération ciblée contre un immeuble de Beit Hanoun où se trouvait Hassin Fayad, alias Abou Hamza, commandant du bataillon de Beit Hanoun, déjà visé sans succès l’année dernière. Cette fois, il a bel et bien été éliminé, en même temps qu’un grand nombre de terroristes armés. L’homme était soupçonné d’être à l’origine de multiples attaques contre les soldats israéliens ces derniers mois, dont celle qui a coûté la vie à cinq membres du bataillon Netzah Yehuda. Il était aussi responsable de tirs de roquettes répétés contre le territoire israélien.
Les discussions à Doha bloquent sur deux points :
La libération des prisonniers et terroristes palestiniens – un terrain où un compromis semble néanmoins possible, selon certaines sources israéliennes.
La demande par le Hamas de garanties américaines qui empêcheraient Israël de reprendre les combats après la fin d’un cessez-le-feu de 60 jours.
Pour l’instant, Israël attend toujours une réponse officielle du Hamas aux dernières cartes de sécurité proposées. Aucune opposition formelle n’a toutefois été formulée côté palestinien. Du côté américain on affirme qu'Israël fait des pieds et des mains pour parvenir à un accord et que la balle est dans le camp du Hamas.
Il reste toujours 50 otages détenus à Gaza depuis 654 jours.