Les États-Unis et 13 pays alliés, parmi lesquels le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Espagne, ont publié ce jeudi une déclaration commune condamnant la « multiplication des menaces » des services de renseignement iraniens sur leurs territoires.
« Nous sommes unis dans notre opposition aux tentatives des services de renseignement iraniens de tuer, d’enlever et de harceler des personnes en Europe et en Amérique du Nord, en violation flagrante de notre souveraineté », affirme le communiqué. Les signataires accusent Téhéran de collaborer avec des organisations criminelles internationales pour cibler des journalistes, des dissidents, des responsables politiques et des citoyens juifs.
Cette déclaration intervient alors que plusieurs pays occidentaux ont récemment révélé avoir déjoué des opérations attribuées aux services iraniens. Washington accuse depuis plusieurs années l’Iran de mener une campagne d’intimidation transnationale contre ses opposants, notamment à travers le ministère du Renseignement et les Gardiens de la Révolution.
En 2022, les États-Unis avaient déjà déjoué un projet d’enlèvement visant la journaliste et militante iranienne Masih Alinejad à New York. L’année suivante, la justice britannique avait mis en garde contre des « tentatives répétées » de Londres pour déstabiliser ou éliminer des opposants installés sur son sol. Tout récemment, une cellule iranienne a encore été arrêtée sur le sol britannique.