Après plusieurs cas de suicides de soldats ces dernières semaines, le chef de la Direction des ressources humaines de Tsahal, le général Dado Bar Kalifa, en coordination avec le ministre de la Défense Israël Katz et le chef d’état-major Eyal Zamir, a ordonné la création d’une commission chargée d’examiner les dispositifs d’accompagnement existants pour les soldats démobilisés et les réservistes hors service actif.

Cette commission exceptionnelle sera présidée par le général de réserve Moti Almoz, ancien chef de la Direction des ressources humaines de Tsahal. Elle sera composée de spécialistes de la santé mentale et de la médecine militaire, de juristes, d’officiers en charge du suivi des blessés, ainsi que de représentants du ministère de la Défense et du département des familles endeuillées, de la commémoration et du patrimoine.

La commission se penchera sur les dimensions systémiques, éthiques, sociales et nationales liées aux défis rencontrés par les anciens militaires après leur service, notamment en ce qui concerne la reconnaissance officielle de leurs souffrances et l’octroi d’aides appropriées, y compris les implications juridiques d’une telle reconnaissance.

L’objectif est de garantir un examen approfondi, responsable, sensible et équitable des dispositifs d’accompagnement offerts aux soldats, durant et après leur service.

À l’issue des travaux, le chef de la Direction des ressources humaines présentera les conclusions de la commission au ministre de la Défense et au chef d’état-major pour approbation.

Le général Bar Kalifa a déclaré : « Tsahal porte une responsabilité morale et nationale envers ceux qui ont payé un lourd tribut durant leur service, même après avoir quitté l’uniforme. La création de cette commission vise à s’assurer que l’État d’Israël et son armée offrent une réponse juste, sensible et équitable à chaque militaire, à chaque étape de sa vie. J’adresse toute mon affection aux familles qui ont perdu un être cher. Nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour leur venir en aide, les renforcer, reconnaître leur douleur et nous assurer que personne ne soit laissé pour compte. »