Nour Atallah, résidence de Gaza avait obtenu le statut de réfugiée en France, où elle devait entamer à la rentrée un cursus en droit et communication à l’Institut d’études politiques de Lille. Mais la réapparition de posts antisémites sur ses réseaux sociaux a conduit les autorités françaises a diligenter une enquête pour « apologie du terrorisme » et « apologie de crime contre l’humanité », à revenir sur leur décision de l'accueillir et à l'expulser vers le Qatar .
Parmi les messages publiés sur son compte X – désormais supprimé – des appels explicites à l’exécution filmée d’otages israéliens, ainsi qu’une vidéo d’Adolf Hitler accompagnée de la phrase : « Tuez les Juifs partout. »
« Ses propos sont inacceptables. Elle n’avait pas sa place en France », a déclaré Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, sur la plateforme X
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Son départ résulte d’une négociation avec les autorités : menacée d’une obligation de quitter le territoire français -OQTF- et d’un placement en centre de rétention, elle a préféré un transfert au Qatar, où elle poursuivra ses études. Son visa a été abrogé pour empêcher tout retour.
Cette affaire met en lumière les failles des mécanismes de sélection des étudiants étrangers. On ne peut qu’espérer que les autorités françaises feront preuve, à l’avenir, d’une vigilance accrue avant d’accueillir — par décision diplomatique — des ressortissants de Gaza sur leur territoire.