Haïm Goren, adjoint au maire de Tel Aviv et chef du parti "Maaminim" (Croyants) au conseil municipal, a déclaré dans une interview à Arutz7 que la controverse autour des contrats prétendument imposés aux responsables de synagogues de la ville était totalement infondée. Une information confirmée par le ministère des Cultes et celui de l'Intérieur.
Selon lui, la situation est exactement inverse, et les problèmes identifiés dans les contrats initialement proposés aux responsables des synagogues ont été réglés en coordination avec ces derniers et les conseillers juridiques de la municipalité.
Le contrat générique proposé il y a 3 ou 4 ans pour l'attribution de bâtiments publics n'était pas adapté aux synagogues. "Les responsables des synagogues sont venus me voir et m'ont dit qu'il y avait des clauses inadaptées aux synagogues, comme l'obligation d'informer la municipalité de tout changement de mobilier, ou de permettre l'accès aux services à tous les résidents sans distinction de religion, sexe ou croyance. Ce n'était pas pertinent car nous voulons des synagogues au caractère orthodoxe comme elles l'ont toujours été."
Suite à cette intervention, "nous avons arrêté le processus, tenu des réunions pendant plusieurs mois, reformulé le contrat et corrigé sa rédaction selon les besoins des synagogues avec les représentants des responsables de la ville, et nous avons relancé la procédure avec de nouveaux contrats sans cette clause."
Goren souligne que contrairement aux allégations médiatiques suggérant qu'il s'agirait de nouveaux contrats problématiques, la réalité est inverse : les contrats problématiques sont actuellement supprimés et remplacés par une nouvelle rédaction sans les clauses litigieuses.
"Il y a ici une tempête dans un verre d'eau. Il n'y a pas de drame. Personne n'arrive avec la volonté de nuire aux synagogues", affirme-t-il, ajoutant que certaines personnes "considèrent tout ce que fait la municipalité concernant les synagogues comme anti-religieux et délibérément malveillant."
Goren critique également "les ministres et députés qui se sont déjà emparés de cette histoire comme d'un butin de guerre sans vérifier ni demander", tout en saluant d'autres représentants qui "m'ont contacté, ont demandé de quoi il s'agissait, je leur ai expliqué''.
Il a averti que cette polémique médiatique a réveillé des éléments anti-religieux au conseil municipal qui "demandent déjà de revenir à l'ancien texte" contenant les clauses problématiques. "J'aurais pu clore cette histoire calmement et bien, mais maintenant l'autre côté s'enflamme aussi... et veut nous imposer encore plus de clauses."
La nouvelle version des contrats doit être signée dans les prochains jours, avec les représentants de synagogues convoqués à chaque séance du conseil municipal.