Dans la nuit de samedi à dimanche, les forces de sécurité ont interpellé cinq suspects lors d’une opération conjointe impliquant la police, le Shin Bet et les unités centrales d’enquête de Judée-Samarie et de Jérusalem. Ils sont accusés d’avoir pris part à des activités violentes contre les forces de sécurité et ont été transférés pour interrogatoire.
Dans un communiqué officiel, les services de sécurité ont qualifié ces actes de terrorisme, estimant qu’ils représentent une menace grave pour la sécurité nationale. « L’Agence de sécurité israélienne et la police d’Israël considèrent ces actions comme une atteinte directe à l’État et continueront à travailler pour les contrecarrer et traduire leurs auteurs en justice », indique la déclaration.
Un ordre de bâillon judiciaire empêche pour l’instant la publication de détails supplémentaires sur l’identité des suspects et la nature exacte des faits. Cet ordre est valable jusqu’au 3 septembre.
Parallèlement, l’organisation juridique Honenu, qui défend régulièrement des habitants de Judée-Samarie poursuivis pour violences, a dénoncé une « chasse aux sorcières », accusant les autorités d’un traitement discriminatoire. Selon cette organisation, d’autres groupes impliqués dans des violences recevraient un traitement plus indulgent.
Il y a quelques jours, deux autres Juifs de Judée-Samarie avaient déjà été arrêtés pour des faits similaires, renforçant l’impression d’une tension croissante entre une frange radicale de la population et les forces de sécurité israéliennes.