Dans la nuit du 12 au 13 juin, des avions de l’armée de l’air israélienne s’approchent de la maison du général Amir Ali Hajizadeh, l’un des officiers les plus proches du guide suprême iranien, Ali Khamenei. En raison d’informations de dernière minute, ils redirigent leur mission vers le bunker de commandement de la branche aérienne des Gardiens de la Révolution, où des responsables s’étaient réunis en urgence – mais étaient déjà sur le point de se disperser.
Les appareils israéliens activent alors leurs systèmes d’identification et apparaissent soudain sur les radars iraniens. Croyant à une attaque massive, Hajizadeh et son état-major regagnent précipitamment le bunker. C’est là que l’armée de l’air lance la frappe, éliminant le général et ses hommes.
Selon des sources occidentales, le succès de l’opération repose sur un renseignement d’une précision exceptionnelle, combinant la surveillance des déplacements des officiers et l’exploitation de failles dans leur sécurité rapprochée. Hajizadeh figurait en tête d’une liste de 25 hauts responsables militaires et scientifiques iraniens, ciblés par Israël afin de neutraliser d’un seul coup les principaux commandants et la chaîne de commandement aérienne et balistique des Gardiens de la Révolution.