Le secrétaire d'État américain Marco Rubio arrivera dimanche matin en Israël pour sa deuxième visite officielle depuis sa prise de fonction. Cette mission intervient dans un contexte tendu, marqué par l'attaque israélienne contre le Qatar et les interrogations sur le niveau de coordination entre Washington et Jérusalem.
Interrogé par la presse à la veille de son départ, Rubio a tenu à rassurer sur la solidité des relations américano-israéliennes. "Nous ne sommes pas satisfaits de ce qui s'est passé, le président Trump non plus", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, évoquant l'opération israélienne à Doha. "Cela ne changera pas la nature de nos relations avec Israël, mais nous allons en discuter et discuter de son impact", a ajouté Marco Rubio.
Officiellement, la visite du secrétaire d'Etat s'articule autour d'un événement symbolique fort : l'inauguration du "Chemin des Pèlerins" sur le site archéologique de la Cité de David. Cette voie antique reliait la piscine de Siloé à la Cité de David à l'époque du Second Temple, contournant le Mont du Temple. Le responsable américain se rendra également au Mur occidental accompagné de Benyamin Netanyahou.
Outre le Premier monistre israélien, Marco Rubio rencontrera le président Isaac Herzog, le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar, ainsi que des familles d'otages. Depuis Israël, il rejoindra lensuite e président Trump à Londres dans le cadre de sa tournée européenne.
Selon le communiqué officiel du Département d'État, la visite vise à "réaffirmer l'engagement des États-Unis en faveur de la sécurité d'Israël" et à souligner "nos objectifs communs : garantir que le Hamas ne contrôle plus jamais Gaza et rapatrier tous les otages".
Les discussions porteront également sur l'opération "Chariots de Gédéon II" et la lutte contre ce que Washington qualifie d'"actions anti-israéliennes", incluant "la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien qui récompense le terrorisme du Hamas" et les procédures judiciaires internationales.