Lors de la conférence sur la souveraineté en Samarie, organisée par Arutz Sheva et le Conseil de Samarie, Yael Zar a évoqué la mémoire de son mari Moshe, décédé il y a deux mois. Figure emblématique du « rachat de terres », il avait commencé son action juste après la guerre des Six Jours, avec un objectif clair : « souveraineté sur tout le pays d’Israël ».

Selon elle, de nombreux Arabes venaient en secret lui vendre leurs parcelles, la nuit, jusqu’à leur caravane de Karnei Shomron. « Ils l’aimaient et le respectaient. Il ne les a jamais trompés, payait toujours le prix demandé et changeait leur argent en dinars pour eux. Il y avait une confiance totale. Pour Moshe, c’était une manière d’imposer la souveraineté », a-t-elle confié.

Yael a également rapporté les propos d’un député venus la réconforter durant sa période de deuil. L’élu lui a raconté avoir d’abord douté, avant de comprendre que Zar agissait par pure conviction : « Je suis celui qui rachète ces terres pour Israël, c’est tout ce qui compte », disait-il.

Enfin, elle a appelé à poursuivre son héritage : « Le monde des implantations doit aller vers la souveraineté. Les habitants doivent se sentir pleinement citoyens de leur pays. »