Les attaques meurtrières au passage d’Allenby, hier, et à Jérusalem, la semaine dernière, ravivent la crainte d’une nouvelle vague de terreur dans la rue palestinienne. Selon un haut responsable de la sécurité cité par Walla, « en regardant les événements récents, c’est très préoccupant. N’importe quoi pourrait allumer un feu et entraîner une série d’attaques ».
Lors d’une réunion du cabinet politico-sécuritaire, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a exigé un durcissement immédiat des contrôles au passage frontalier : « Dorénavant, tous les conducteurs venant de Jordanie seront soumis à des vérifications rigoureuses, y compris au passage de portiques magnétiques. C’était à la Jordanie d’empêcher cette attaque et elle ne l’a pas fait. Nous le ferons. »
Ces propos interviennent alors que les forces de sécurité israéliennes sont en état d’alerte renforcée, craignant une contagion des violences. Les attaques isolées, souvent inspirées par les réseaux sociaux ou par les incitations du Hamas et d’autres organisations terroristes, pourraient rapidement se transformer en une vague coordonnée visant civils et soldats.
La pression est d’autant plus forte que ces attaques surviennent dans un contexte déjà explosif : guerre dans la bande de Gaza, tensions accrues en Judée-Samarie et incitations continues des dirigeants du Hamas. Les analystes redoutent que chaque nouvel incident, même mineur, serve d’étincelle à une flambée plus large.