Alors que des négociations indirectes se poursuivent avec la Syrie autour d’un éventuel accord de sécurité, Israël fixe une ligne rouge claire : le mont Hermon restera sous contrôle israélien. Le ministre de la Défense, Israël Katz, l’a déclaré sans ambiguïté, précisant que Tsahal ne se retirera pas de cette zone stratégique, considérée comme « les yeux d’Israël » grâce à ses capacités de surveillance et de défense.
Le Hermon, dominant à la fois la Galilée, le plateau du Golan et le sud syrien, est depuis toujours un point névralgique pour la sécurité de l’État hébreu. Selon Katz, toute concession sur cette montagne exposerait le pays aux menaces syriennes et iraniennes, ainsi qu’aux milices alliées à Damas. « Nous ne bougeons pas du Hermon », a-t-il tranché, en rappelant la nécessité de protéger les populations civiles israéliennes mais aussi druzes vivant des deux côtés de la frontière.
Si des discussions se poursuivent pour définir un cadre sécuritaire plus large – incluant une limitation de la présence iranienne en Syrie et un mécanisme de garanties internationales – Jérusalem se montre intransigeant sur ce point. Les contours exacts de l’accord restent encore flous, mais une chose est certaine : le Hermon ne sera pas sur la table des concessions.