Dès la sortie de Rosh Hashana, le Premier ministre israélien s'envolera pour les États-Unis où il doit prononcer, vendredi prochain, un discours à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, avant de rencontrer dans les jours qui suivront, à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump.
Au cœur des discussions : la guerre à Gaza. Washington souhaite entendre Netanyahu expliquer comment la conquête de Gaza-ville peut mener à la fin des combats et à la libération des otages, mais aussi quel plan il envisage pour « le jour d’après ». Le Premier ministre, de son côté, cherchera à connaître les limites posées par l’administration américaine face aux initiatives européennes de reconnaissance d’un État palestinien. L’option d’une annexion israélienne en Judée-Samarie ne figure pas parmi les solutions que la Maison Blanche jugerait acceptables, au risque de fragiliser les accords d’Abraham, acquis diplomatique majeur de Trump.
Le dossier iranien s’invitera également à l’agenda. Le Conseil de sécurité de l’ONU a récemment voté le retour de lourdes sanctions « snapback » contre Téhéran. La question désormais est de savoir comment contraindre l’Iran à renouer avec un cadre diplomatique, à accepter de nouveau les inspections de l’AIEA et à limiter ses ambitions nucléaires.
Quelques jours plus tôt, Trump aura rencontré des dirigeants arabes et du Golfe qui réclameront des garanties américaines après la frappe israélienne inédite au Qatar, et surtout des avancées concrètes vers la fin de la guerre à Gaza.