À Washington, la journée diplomatique de Donald Trump a commencé par un appel à Doha. Le président américain a parlé avec l’Émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, alors que son administration affirme être « très proche » d’un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza. Selon la Maison Blanche, cet échange avait pour objectif de coordonner les efforts et de sonder l’engagement qatari, acteur clé dans les discussions avec le Hamas.
Cette initiative intervient juste avant la rencontre qui a lieu en ce moment entre Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche. Le plan américain, décliné en 21 points, doit être au centre des discussions. Washington espère obtenir l’adhésion israélienne, alors que plusieurs clauses, notamment le rôle du Qatar et les contours de l’après-guerre à Gaza, suscitent des réserves à Jérusalem.
Le choix de Trump de s’entretenir d’abord avec Doha illustre la place stratégique que le Qatar occupe dans la médiation. Mais la méfiance reste vive après l’attaque israélienne du 9 septembre sur le sol qatari visant des dirigeants du Hamas, un épisode qui continue de peser sur la relation tripartite. Reste à savoir si la diplomatie américaine parviendra à lever les dernières objections israéliennes et à transformer ces échanges en véritable avancée vers un cessez-le-feu.