Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est attendu aux États-Unis pour une rencontre annoncée avec le président américain Donald Trump, à l’issue d’un déplacement diplomatique particulièrement sensible. Netanyahu a effectué une brève étape à Washington avant de rejoindre la Floride, où l’entretien avec Trump doit avoir lieu dans les prochaines heures.

Selon plusieurs sources concordantes, le dossier iranien sera au cœur de la discussion. Pour Jérusalem, la menace iranienne reste le sujet stratégique central, non résolu, et conditionne toute avancée régionale. Netanyahu aurait clairement fait passer ce message aux Américains : il n’est pas encore temps de passer à l’étape suivante du plan régional tant que l’Iran n’a pas été traité de manière décisive.

La situation à Gaza figure également à l’agenda. Là encore, les divergences apparaissent nettes. Washington souhaiterait accélérer un processus politique et diplomatique, avec une dynamique régionale élargie dès le début de l’année prochaine. Du côté israélien, cette approche se heurte à une ligne rouge ferme : l’hypothèse d’un retour du Hamas, sous quelque forme que ce soit, est jugée irréaliste et inacceptable. À Jérusalem, le mouvement terroriste est considéré comme définitivement disqualifié, tant sur le plan sécuritaire que politique.

Le « plan Trump » pour le Moyen-Orient sera également évoqué. Les États-Unis souhaitent avancer rapidement sur la normalisation régionale, mais Israël insiste sur une hiérarchie claire des priorités. Sans clarification préalable sur l’Iran et sans garanties solides concernant l’avenir sécuritaire de Gaza, toute avancée diplomatique est perçue comme prématurée.

La rencontre entre Netanyahu et Trump a été évoquée publiquement par le président américain, qui a indiqué recevoir le Premier ministre israélien après un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Aucun communiqué officiel détaillé de la Maison-Blanche n’a toutefois encore été publié, et des ajustements de dernière minute dans l’agenda présidentiel ont été signalés.

En marge de cet entretien politique, Benjamin Netanyahu aurait également été invité à participer aux célébrations de fin d’année, à l’occasion du réveillon du Nouvel An. Une invitation symbolique, perçue comme un geste de proximité personnelle et politique, venant souligner la relation directe entre les deux dirigeants, au-delà des désaccords tactiques.

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