La cérémonie a rassemblé non seulement des fidèles venus de tout le pays mais aussi plusieurs ex-otagesHamas libérés au cours de l’année, parmi lesquels Omer Shem-Tov, Romi Gonen et Elia Cohen aux côtés des Grands rabbins en chef, de ministres et de députés.
En ouverture, le rabbin du Kotel, Shmuel Rabinowitz, a appelé à prier pour les soldats, les policiers et l’ensemble des forces de sécurité d’Israël : « Ce soir, nous prions ensemble comme nos ancêtres avant nous, unis, toutes les tribus d’Israël; c’est une heure de miséricorde et de faveur divine. »
Tout au long de la nuit, les fidèles ont élevé des prières pour la guérison des blessés, la libération des otages encore détenus à Gaza, ainsi que pour la paix et la sécurité en Israël. Les piyyoutim et versets ont été entonnés en chœur, menés par les chantres, dont le célèbre poème liturgique Adon HaSeli’hot.
Les Sli’hot incluent la récitation des « 13 attributs de miséricorde », formule transmise à Moïse après le veau d’or, qui symbolise la capacité divine de pardon. Traditionnellement, elles sont dites après minuit ou à l’aube, des heures que la Kabbale considère comme favorables à l’écoute céleste.
Parmi les participants, plusieurs jeunes femmes libérées de captivité par le Hamas notamment Emily Damari qui a livré un témoignage poignant : « Dans l’obscurité et l’isolement, j’ai eu un instant de lumière. Une nuit, j’ai réussi à capter à la radio les Slihot retransmises en direct du Kotel. J’ai entendu les prières pour nous, les otages. Cela m’a donné de la force. Cela m’a donné de l’espoir. »
À l’approche de Yom Kippour, cette veillée rassemble, au-delà des clivages, un peuple en prière, animé par l’espérance de jours de paix et de réconciliation.