Le Mi Shebeirach, récité sans interruption depuis des mois, a résonné avec une solennité particulière. Dans l’attente de la libération annoncée, la prière s’est transformée en proclamation de confiance : « Que Celui qui a béni nos ancêtres bénisse aussi nos frères encore captifs, qu’Il les protège et les ramène à leurs familles — cette fois pour de bon. »
L’assemblée, tournée vers les pierres du Kotel, a répondu d’une seule voix, comme pour sceller un engagement collectif : ne plus laisser cette prière devenir une habitude.
Si la délivrance se concrétise dans les heures à venir, ce Mi Shebeirach pourrait entrer dans l’histoire comme le dernier d’une longue série — et le premier d’une ère nouvelle, dédiée non plus à l’attente, mais à la reconnaissance.