Dans tout le pays, les images de la libération d'Omri Miran, Matan Angrest, Alon Ahel, Eitan Mor, Gali et Ziv Berman, ainsi que Guy Galbo-Dalal. déclenché des scènes de joie et d’émotion. À Tel-Aviv, la place des Otages est noire de monde, et beaucoup ne pouvaient retenir leurs larmes.
Pour la première fois depuis le début de la guerre, certaines familles ont pu parler en visioconférence avec leurs proches encore détenus, avant leur libération prévue lors de la prochaine vague.
« Matan, mon amour, tu es sur le chemin du retour. La guerre est finie. Je t’aime », a lancé Einav Tsengaoker, la mère de Matan, au bord des larmes, accompagnée de la compagne de son fils, Ilana Griczowski.
Sylvia Kounio, dont les fils David et Ariel doivent être libérés prochainement, a elle aussi pu les voir à l’écran : « Je les ai vus, ils vont bien. Je n’y crois pas. Je les aime tellement »

David et Ariel
Même émotion dans la famille de Nimrod Cohen : « Nous avons vu Nimrod, plus beau que jamais. Il a survécu à deux ans de captivité et il rentre bientôt à la maison. Il nous a dit qu’il nous aimait. Ce n’est que lorsqu’il sera là que nous pourrons enfin respirer »,.

Nimrod Cohen
Les otages libérés sont actuellement acheminés vers la base de Reïm, dans la région frontalière de Gaza, première étape sur le sol israélien. Ils y retrouveront leurs familles pour un premier contact et un examen médical. Ensuite, ils seront transférés dans plusieurs hôpitaux à travers le pays, où ils retrouveront d'autres proches et amis.
Dans l’attente, les familles multiplient les messages de reconnaissance : « Au nom de toute la famille, nous remercions Tsahal et le peuple d’Israël. Nous attendons Alon à la maison », ont déclaré les grands-parents d’Alon Ahel.
Tala, la mère de Maksim Harkin, a elle aussi exprimé son impatience : « Nous l’attendons avec excitation à Reïm. Nous voulons le voir, le toucher, l’embrasser. Merci au peuple d’Israël pour son soutien. »