Le campus de Paris 8, connu pour sa tradition militante, a été le théâtre d’un événement choquant filmé et rapporté par le média en ligne Leon. Dans un amphithéâtre rempli d’environ 200 étudiants, des intervenants d’ultragauche ont tenu un discours d’une extrême violence, transformant un rassemblement annoncé comme un débat en une véritable tribune d’apologie du terrorisme.
Organisé quelques jours après le cessez-le-feu à Gaza, l’événement affichait une affiche explosive : George Ibrahim Abdallah, ancien membre du FPLP libanais condamné à perpétuité en France pour complicité d’assassinat terroriste, et Mariam Abou Daka, cadre du Front populaire de libération de la Palestine, organisation reconnue comme terroriste par l’Union européenne et les États-Unis. Si Abdallah n’est finalement pas apparu à l’écran, Abou Daka a pris la parole, appelant à poursuivre la lutte armée « jusqu’à la libération intégrale de la Palestine ».
Les prises de parole ont rapidement franchi la ligne rouge :
« Le 7 octobre, nous étions prêts », a déclaré un orateur, qualifiant les attaques sanglantes d’Israël — où 1 200 personnes ont été massacrées et 250 prises en otage — de « résistance héroïque ». D’autres intervenants ont encouragé les étudiants à « embraser la plaine » en France, une expression à peine voilée pour inciter à la révolte.
Des journalistes présents ont rapporté la présence d’une milice en noir, non affiliée à la sécurité du campus, qui a tenté d’intimider l’équipe de tournage, les suivant même à l’extérieur de l’université.
Malgré la gravité des propos tenus et les menaces constatées, l’administration de l’université Paris 8 n’a, à ce jour, donné aucune réponse aux demandes d’explication.
Ce silence interroge profondément : comment une université publique française a-t-elle pu autoriser sur son campus un événement glorifiant des actes terroristes et appelant à la violence ?
Alors que les organisateurs poursuivent leur tournée dans d’autres facultés, la complaisance des institutions face à la radicalisation idéologique sur les campus français soulève un débat brûlant : jusqu’où ira la tolérance au nom de la liberté d’expression ?