Après la restitution par le Hamas des restes d'Ofir Sarfati en lieu et place du corps de l'un des 13 otages encore à Gaza, la famille de Hadar Goldin a publié mardi une déclaration cinglante dénonçant une nouvelle violation du cessez-le-feu. Selon certaines informations, la dépouille qui était attendue lundi était celle du soldat tombé en 2014.
« Le Hamas poursuit la terreur psychologique comme il le fait depuis 4 107 jours », affirme la famille, en référence à la durée de détention du corps de Hadar Goldin. Mais cette fois, soulignent-ils, « il a commis une erreur qui fait qu' il n'y aura pas de retour en arrière - c'est un acte de terreur que le Hamas commet personnellement et délibérément contre le président américain Donald Trump ».
La famille rappelle que l'accord de cessez-le-feu stipulait la restitution de tous les otages sous 72 heures, une clause que le Hamas a ouvertement bafouée. « Nous sommes convaincus que le président Trump réagira sans compromis », martèle le communiqué, appelant le dirigeant américain à « forcer le Hamas à respecter l'accord » ou à accorder à Israël « une totale liberté d'action ».
La famille Goldin formule également une critique sévère à l'encontre du gouvernement israélien. « Une fois de plus, l'État d'Israël, comme il l'a fait au cours des 11 dernières années, n'apprend pas de ses erreurs systématiques passées », dénonce-t-elle, accusant les autorités de satisfaire les demandes du Hamas avant même d'obtenir les contreparties exigées de lui.
Le texte interpelle directement le Premier ministre Benjamin Netanyahou, l'exhortant à « agir conformément à ses engagements, garantis par tous les médiateurs », citant notamment l'émir du Qatar Mohammed ben Thani, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président turc Recep Tayyip Erdogan.
En conclusion, la famille Goldin lance un appel au peuple israélien : « Nous appelons le peuple israélien à descendre dans la rue et à ne pas abandonner tant que le dernier corps ne sera pas immédiatement rendu ! »