De nouvelles informations ont été publiées jeudi soir concernant l’opération de sauvetage qui a coûté la vie à l’ex-otage Sahar Baruch, dont le corps a été rendu à Israël dans le cadre de l’accord en cours avec le Hamas.
Le 8 décembre 2023, une unité d’élite de Sayeret Matkal a mené un assaut dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de Gaza, dans le but de libérer Baruch, détenu en captivité depuis le massacre du 7 octobre. L’opération s’est heurtée à une résistance féroce des terroristes du Hamas. Au cours de l’échange de tirs, Sahar Baruch, âgé de 25 ans, a été tué.
Le lendemain, le Hamas a annoncé sa mort, forçant Tsahal à confirmer l’échec de la mission. Une enquête militaire a été ouverte immédiatement, mais plus de vingt mois plus tard, elle n’a toujours pas permis d’établir si Baruch a été tué par les balles des terroristes ou par un tir israélien.
La famille de Sahar Baruch, originaire du kibboutz Be’eri, a demandé à l’armée de reconnaître officiellement qu’il a été assassiné en captivité. Son frère Idan avait tenté de fuir avec lui leur maison en flammes le 7 octobre, avant que Sahar ne soit enlevé par les terroristes.
Jeudi soir, sa dépouille a été transférée à l’Institut médico-légal d’Abu Kabir pour identification. Les experts espèrent que les examens permettront enfin de lever le voile sur les circonstances exactes de sa mort.
Un drame qui, au-delà de la douleur des proches, rappelle la complexité et les dilemmes tragiques auxquels sont confrontées les unités de sauvetage israéliennes dans la bande de Gaza.