Israël

Le rédacteur en chef du Maariv accusé d'agression sexuelle

Golan Bar Yossef, rédacteur en chef du quotidien israélien Maariv, a été interrogé par la police dans le cadre d'une enquête pour suspicion d'infractions sexuelles commises en 2017.

2 minutes
6 novembre 2025

ParGuitel Benishay

Le rédacteur en chef du Maariv accusé d'agression sexuelle
Photo by Tomer Neuberg/Flash90

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Golan Bar Yossef, le rédacteur en chef du journal Maariv, a été interrogé par la police après qu'une de ses anciennes employées l'a accusé d'agression sexuelle. À l'issue de l'interrogatoire, le dossier a été transmis au parquet.

La plaignante, qui travaillait sous les ordres du suspect, a déposé plainte il y a environ trois mois dans un commissariat du district de Tel-Aviv, faisant état d'une agression sexuelle unique qui se serait produit en 2017. Un proche du rédacteur en chef a déclaré que ce dernier n'a pas nié une relation intime ponctuelle "entre deux adultes consentants". La plaignante ne travaille plus aujourd'hui pour le journal.

Les enquêteurs ont recueilli la plainte et convoqué le rédacteur en chef pour interrogatoire. Ce dernier a contesté les accusations d'infraction sexuelle dans le cadre de relations d'autorité. Une confrontation a eu lieu durant l'enquête et, selon le proche du journaliste, "chaque affirmation et phrase avancée par la femme a été réfutée, notamment par la présentation de preuves objectives démontrant sa version et invalidant d'emblée sa plainte, qui intervient sept ans après les faits". Le proche a également ajouté que les faits seraient prescrits si tant est qu'ils aient existé.

Malgré l'argument de la prescription, la police a mené l'enquête comme pour toute suspicion d'infractions sexuelles, recueilli des témoignages et interrogé Bar Yossef sous avertissement. L'enquête s'est achevée cette semaine et son contenu a été transmis au parquet, qui examinera l'ensemble des éléments - y compris les preuves fournies par le rédacteur en chef - avant de décider soit de classer la plainte en précisant les motifs, soit de déposer un acte d'accusation sous réserve d'une audition préalable.

Le cabinet d'avocats Bartal Cohen, qui représente Bar Yossef, a déclaré : "Notre client a récemment été convoqué pour interrogatoire suite à une plainte déposée contre lui concernant des actes qui auraient été commis, selon les allégations, en 2017, dans le cadre de relations professionnelles. Notre client a pleinement coopéré avec la police, lui a fourni des preuves objectives et authentiques datant de l'époque en cause qui réfutent les allégations. Ce n'est pas par hasard qu'il a été libéré sans aucune condition ni restriction".

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