Un homme de 27 ans originaire de Tel-Aviv a été arrêté la semaine dernière, soupçonné d’avoir été en contact avec un agent étranger et d’avoir mené plusieurs missions d’espionnage pour le compte de l’Iran. Selon la police et le Shin Bet, il aurait reçu plusieurs milliers de shekels, transférés en cryptomonnaies, en échange de ses activités.
D’après les éléments de l’enquête, le suspect aurait pris l’initiative d’entrer en contact avec des responsables iraniens via un réseau social. À leur demande, il aurait photographié différents sites à Tel-Aviv et dans les environs, notamment le musée de Tel-Aviv, le parc Abramovich, ainsi que le lieu d’impact d’un missile rue Jabotinsky, à Ramat Gan.
Jeudi dernier, les forces de sécurité ont interpellé le jeune homme et perquisitionné son domicile. Dix-huit cartes SIM et divers supports numériques ont été saisis, soupçonnés d’avoir servi à ses échanges avec des agents iraniens.
À l’issue de son interrogatoire, sa garde à vue a été prolongée jusqu’à ce lundi. Le tribunal correctionnel a finalement ordonné sa remise en liberté sous caution, rejetant la demande de la police d’une assignation à résidence. Le suspect a toutefois interdiction d’accéder à Internet.
Cette affaire s’inscrit dans une série de dossiers d’espionnage liés à l’Iran révélés depuis le début de la guerre. Des dizaines d' Israéliens incluant des soldats réservistes ont été accusés d’avoir collaboré avec des éléments iraniens.