Vie politique

La loi sur la peine de mort pour les terroristes adoptée en première lecture

La Knesset a adopté hier la loi sur fond de tensions notamment avec les partis arabes.

2 minutes
11 novembre 2025

ParGuitel Benishay

La loi sur la peine de mort pour les terroristes adoptée en première lecture
Photo by Yonatan Sindel/Flash90

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La Knesset a adopté lundi soir en première lecture un projet de loi instituant la peine de mort pour les terroristes, par 39 voix contre 16.

Etaient absents du vote: les partis orthodoxes Shass et Yahadout Hatorah ainsi que Yesh Atid. Ont voté pour: Likoud, Hatsionout Hadatit, Otsma Yehudit, Israel Beitenou.

À l'issue du vote, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a distribué des baklava aux députés pour fêter cette adoption, une sorte de pied de nez de la part du ministre. En effet, ces mêmes pâtisseries sont régulièrement distribuées dans les rues palestiniennes pour célébrer l'assassinat de Juifs dans des attentats.

Photo: Capture d'écran

Le texte prévoit la peine capitale pour toute personne ayant intentionnellement ou par indifférence causé la mort d'un citoyen israélien par haine raciale ou hostilité envers la population, dans le but de nuire à l'État d'Israël et au renouveau du peuple juif sur sa terre. Le projet de loi propose également que les tribunaux militaires en Judée-Samarie puissent prononcer la peine de mort à la majorité simple des juges, sans possibilité de commutation ultérieure.

La loi doit encore être approuvée en deuxième et troisième lectures pour être définitivement adoptée.

« Cette loi apportera une immense nouvelle au peuple d'Israël. Nous apporterons la sécurité au peuple d'Israël », a déclaré Ben Gvir. « Cette loi sera la plus importante de l'histoire de l'État d'Israël. Chaque terroriste saura que cette loi aura un effet dissuasif. C'est la loi qui fera peur. C'est la loi qui les fera réfléchir à mille fois avant de commettre un autre 7 octobre. »

Le président de la Commission de sécurité nationale, le député Zvi Fogel, a qualifié ce moment d'« historique » : « Il n'y aura plus d'hôtels pour terroristes, plus d'accords de libération. Il s'agit d'une première étape significative vers une véritable dissuasion et la justice pour les victimes. »

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