L'ancien otage Rom Braslavsky était l'invité d'honneur hier soir (dimanche) du congrès "Atreju" organisé par le parti au pouvoir en Italie, "Fratelli d'Italia" (Frères d'Italie). C'est la première ministre, Georgia Meloni, qui a tenu à sa présence.
Lors de cet événement, il a livré un témoignage particulièrement difficile sur les atrocités du 7 octobre et les deux années d'enfer qui ont suivi.
"Quand j'ai été enlevé, j'ai vu les atrocités de mes propres yeux", a-t-il raconté. "J'ai vu le massacre. J'ai vu des jeunes femmes magnifiques allongées sur le sol, criblées de balles. Leurs vêtements étaient déchirés et le sang était partout."
Rom a poursuivi son témoignage bouleversant : "J'ai vu dans une grande poubelle jaune un tas de cadavres. Des femmes, des adultes et de jeunes enfants - couverts de sang. Ils ont été assassinés et massacrés uniquement parce qu'ils étaient israéliens. Juifs."
L'ancien otage a évoqué les sévices qu'il a subis en captivité. "Tout au long de cette période, le Jihad islamique m'a tué psychologiquement et physiquement - chaque jour", a-t-il confié douloureusement. Rom a expliqué que comme lui, d'autres otages libérés peinent encore à reprendre une vie normale : "Je connais des otages qui sont revenus et ne peuvent pas communiquer, qui sont devenus fous. Aucun être humain ne peut supporter cette captivité."
"Je suis allé travailler comme agent de sécurité à une fête et regardez ce qui m'est arrivé. Ma vie a été anéantie", a-t-il poursuivi.
Il a conclu son témoignage par un message d'optimisme et d'espoir en remerciant Dieu : "Il y a deux mois encore, j'étais à Gaza. À 40 mètres sous terre. Avec des vêtements déchirés, sans me laver, sans manger. Et aujourd'hui, regardez le costume que je porte. La roue a tourné - et ce n'est que grâce aux miracles du Dieu tout-puissant."