La ville ultra-orthodoxe de Modi'in Illit est vivement secoue après la diffusion d’informations faisant état d’une relation entre une jeune femme issue d’une famille haredi influente et un employé arabe d’une grande chaîne alimentaire implantée localement.
Selon les éléments recueillis, le lien entre les deux aurait débuté sur le lieu de travail du jeune homme, dans la succursale où la jeune femme se rendait régulièrement. L’employé l’aurait ensuite invitée à passer la nuit chez lui, une proposition qu’elle aurait acceptée. À sa famille, la jeune femme aurait indiqué qu’elle sortait avec des amies, alors qu’elle se rendait en réalité dans le village où réside l’employé.
Lorsque la situation a été découverte, le père de la jeune femme — dirigeant d’un kollel réputé de la ville — a immédiatement déposé une plainte auprès de la police israélienne.
Dans le même temps, la direction de la chaîne alimentaire concernée a pris une mesure exceptionnelle : l’ensemble des employés arabes de la succursale a été licencié. Selon plusieurs sources locales, cette décision visait à prévenir une possible escalade des tensions au sein de la communauté ultra-orthodoxe.
Cette affaire renvoie à un phénomène largement documenté en Israël : celui de femmes juives séduites par des Arabes et qui se voient promettre monts et merveilles en échange du mariage. Une fois installées dans le village de leur conjoint et prises au piège, elles sont très souvent battues, séquestrées avec leurs enfants et empêchées de tout contact avec leur famille. L’association Yad L’Achim, qui s’emploie à sauver ces femmes, parle d’une forme de terrorisme silencieux : celui qui qui vise à modifier le visage du peuple juif par la conversion des femmes et l’éducation musulmane des enfants.