Le ministère de la Défense, l’Institut national d’assurance et l’Administration des personnes enlevées ont annoncé aujourd’hui jeudi un changement majeur dans la prise en charge des ex-otages libérés de Gaza. Face aux critiques concernant le manque de soutien des pouvoirs publics, qui a poussé certains proches à lancer des cagnottes pour aider financièrement les otages, les autorités ont décidé d’accorder automatiquement à chaque personne revenue de captivité le même statut que celui des soldats handicapés de Tsahal et des victimes civiles des hostilités.
Cette mesure exceptionnelle garantira à tous les ex-otages une reconnaissance d’invalidité à 100% conformément à la loi, sans qu’ils aient à comparaître devant une commission médicale. Une décision qui vise à leur épargner des démarches administratives lourdes et potentiellement traumatisantes.
La reconnaissance, accordée à vie, comprend un ensemble complet de droits et avantages couvrant de nombreux aspects:
Soins de santé mentale et physique sans limite de temps et intégralement pris en charge par l’État
Aide à la réinsertion professionnelle
Financement de différents types d’études
Assistance au logement
Participation aux frais de véhicule
Exonération fiscale totale
Nombreux autres droits complémentaires
Selon le communiqué conjoint des trois institutions, cette initiative répond à « une demande venue du terrain » et s’appuie sur « l’expérience de réadaptation et médicale accumulée ces derniers temps ». Les autorités reconnaissent « la situation complexe et traumatisante » vécue par les ex-otages, avec « des effets de grande ampleur sur les plans physique, mental et fonctionnel ».