Salopette sur le dos et chapeau vissé sur la tête, le père Christian-Marie, avec des bénévoles, iplante des vignes là où les flammes, en avril dernier, ont tout ravagé.
Depuis 135 ans, les moines trappistes cultivent la vigne dans ce monastère situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Jérusalem. Un tiers du vignoble, soit cinq hectares, est parti en fumée lors des incendies alimentés par la canicule et des vents violents. Un millier d’oliviers ont également été détruits, et la récolte d’huile d’olive 2025 est perdue.

« Planter, c’est croire en demain », confie le père Christian-Marie. « Si on pensait que tout allait être anéanti, on ne ferait rien. »
Face aux dégâts, les moines ont lancé un appel à l’aide. Une poignée de bénévoles venus de tout Israël ont répondu présents, et sont venus planter sous le soleil écrasant.
Le frère Athanase se souvient de l’évacuation : « Certains frères sont très âgés, c’était dur. On a cru que le monastère avait brûlé. »
Aujourd’hui, les moines espèrent un avenir plus clément et estiment être mieux préparés bien que précisant être entre les mains de Dieu.