La communauté internationale a vivement réagi à la frappe israélienne de ce lundi contre l'hôpital Nasser à Gaza, qui a causé la mort de plusieurs civils, dont des journalistes;
Le président français Emmanuel Macron a écrit sur son compte X : « C'est intolérable. Les civils et les journalistes doivent être protégés en toutes circonstances. Les médias doivent pouvoir exercer leur mission librement et en toute indépendance, et couvrir la réalité du conflit. »
Il a également appelé à l'introduction d'une aide humanitaire illimitée dans la bande de Gaza, à un cessez-le-feu permanent, à la libération de tous les otages et à « une solution politique viable incluant le désarmement du Hamas et la stabilisation de la région. » Il a indiqué s'être entretenu avec l'émir du Qatar et avoir discuté des efforts en faveur d'une solution à deux États.
Le ministère allemand des Affaires étrangères s'est dit "choqué par la mort de plusieurs journalistes, secouristes et autres civils lors d'une frappe aérienne israélienne". Berlin exige qu'une enquête soit menée et réclame "l'accès aux médias et une protection aux journalistes travaillant à Gaza".
L'ambassadeur allemand en Israël, Steffen Seibert, a qualifié cette journée de "profonde tristesse" sur les réseaux sociaux, réclamant "l'accès des médias internationaux à Gaza afin de révéler la vérité sur la guerre".
Le cabinet de Benyamin Netanyahou a publié un communiqué en anglais lundi soir disant : « Israël regrette profondément ce tragique accident. Israël apprécie le travail des journalistes, des équipes médicales et n'a pas pour vocation à s'en prendre à des civils. L'armée mène une enquête approfondie. »