Un réserviste de Tsahal a découvert avec stupeur que le restaurant où il avait été dirigé grâce à un bon cadeau de l’armée présentait un certificat de cacherout frauduleux. Arrivé avec son épouse, il a constaté que le document affiché n’avait pas été délivré par une instance autorisée, ce qui constitue selon le Grand Rabbinat une fraude en matière de cacherout.
Le soldat a dénoncé une situation humiliante : « J’apprécie l’intention de l’armée de remercier ses réservistes, mais pourquoi choisir des restaurants non-cachères ? Nous respectons la halakha et cela nous a mis dans une situation de honte et de malaise. »
L’organisation ‘Chotam’, saisie par le réserviste, a immédiatement porté plainte auprès de l’armée et a demandé que les bons soient utilisables uniquement dans des établissements sous supervision cachère valide. Son directeur, le rabbin Aviad Gadot, a rappelé que « des dizaines de réservistes, souvent traditionnels et pratiquants, se sont déjà plaints de cas similaires. L’armée du peuple juif ne peut pas distribuer des avantages qui ne respectent pas les lois alimentaires de la majorité ».
‘Chotam’ a officiellement interpellé le ministre de la Défense Israël Katz afin qu’il coopère avec le Rabbinat militaire et le Grand Rabbinat d’Israël pour empêcher la répétition de tels incidents.