Donald Trump a une nouvelle fois évoqué la situation des otages détenus à Gaza, affirmant vendredi soir que seuls "10 à 16 otages" seraient encore en vie. S'exprimant devant la presse à la Maison Blanche, le président américain a déclaré qu'il y avait "entre 32 et 38 otages morts", qualifiant la situation de "dramatique".
Ces déclarations tranchent avec les estimations officielles israéliennes, selon lesquelles 28 otages encore à Gaza seraient décédés.
Des chiffres contradictoires
Dans la même intervention, Trump s'est contredit en affirmant qu'il restait "20 otages en vie, voire un peu moins". Le président a également évoqué les familles endeuillées : "J'ai parlé à des mères et des pères qui m'ont dit : 'S'il vous plaît, monsieur, ramenez le corps de mon fils.' C'est terrible."
Trump a rappelé les événements du 7 octobre : "Nous ne devons pas oublier le 7 octobre, ce fut un événement terrible. Des bébés ont été assassinés. Je ne l'oublierai jamais."
Israël dément
Une source israélienne proche du dossier a fermement démenti les propos du président américain, les qualifiant de "faux et trompeurs". Cette même source, informée des derniers développements, confirme que vingt otages détenus à Gaza seraient effectivement en vie.
"Tout autre chiffre lancé par le président américain est erroné et trompeur", a précisé cette source, soulignant que les informations transmises aux familles des otages n'avaient pas changé.
Aucun démenti officiel n'a toutefois été communiqué.
Ce n'est pas la première fois que le président américain remet en cause les chiffres officiels transmis par Israël au sujet du nombre d'otages encore en vie. Il a plusieurs fois affirmé publiquement que "moins de 20 otages sont encore vivants".
Menaces contre le Hamas
Parallèlement, Trump a durci le ton contre le Hamas, suspecté d'avoir déplacé les otages à Gaza-ville et de les détenir désormais en surface et non plus dans des tunnels afin de les utiliser comme "boucliers humains" à la surface de Gaza.
"J'espère que les dirigeants du Hamas savent à quoi s'attendre s'ils agissent ainsi. C'est une atrocité humaine", a écrit le président, ajoutant que si cette situation se confirmait, "tout serait possible".