Les sanctions économiques contre l'Iran (snapback) sont officiellement entrées à nouveau en vigueur cette nuit (samedi à dimanche) à 3h, heure israélienne.
Cette étape marque la fin des accords de 2015 entre l'Iran et les grandes puissances mondiales.
La Russie et la Chine, alliées de l'Iran qui étaient parties prenantes de l'accord, ont tenté vendredi de bloquer l'activation du mécanisme de snapback, mais n'ont pas réussi à empêcher cette démarche au Conseil de sécurité de l'ONU.
En réaction au rétablissement des sanctions, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont publié une déclaration commune, dans laquelle il est écrit : « L'Iran a violé à maintes reprises ses engagements dans le cadre de l'accord nucléaire et il ne nous restait d'autre choix que d'activer le mécanisme de snapback. Téhéran n'a pas non plus pris au sérieux les dernières propositions de négociation ».
Les trois pays ont appelé l'Iran à « éviter l'escalade et à respecter à nouveau ses engagements », soulignant qu'ils continueraient d'œuvrer pour parvenir à une solution politique « qui garantisse que l'Iran n'obtiendra jamais l'arme nucléaire ».
Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, s'est joint à cet appel en déclarant : « La République islamique doit accepter des pourparlers directs ».
Selon lui, « la diplomatie reste une option. Un accord nucléaire constitue la meilleure possibilité pour le peuple iranien et le monde entier ».
Les sanctions comprennent:
La suspension des activités liées à l'enrichissement d'uranium, à l'eau lourde et au retraitement
L'interdiction pour l'Iran d'utiliser la technologie de missiles balistiques
L'imposition d'un embargo sur l'exportation d'armes conventionnelles vers l'Iran
La réimposition d'interdictions de voyage et du gel mondial des avoirs concernant les personnes et entités figurant sur la liste
L'autorisation de saisir les armes et autres cargaisons interdites transférées par l'Iran à des acteurs étatiques et non étatiques.