La ''Sumud Flotilla'', convoi de 45 bateaux avec à leur bord des militants pro-palestiniens, approche des eaux territoriales israéliennes.
Elle se trouve actuellement à quelque 550 kilomètres des côtes de Gaza et d'Israël.
Si les navires maintiennent leur rythme actuel, ils devraient atteindre dans un à deux jours le point où les précédentes flotilles avaient été interceptées par la marine israélienne.
Dans un ultime désir de provocation et de publicité, les dirigeants du convoi tentent de ralentir le rythme de progression des bateaux afin d'arriver en plein jour de Kippour, soit ce jeudi. Ils estiment que ce timing conférera à leur action une symbolique et une exposition plus importantes.
La tâche pour l'armée israélienne est plus délicate cette fois en raison du nombre important d'embarcations qui vont arriver en même temps. La marine a mis au point un plan d'action afin d'appréhender tout le monde sans heurts, consistant à prendre le contrôle de chaque bateau et à renvoyer leurs occupants vers leurs pays d'origine. Les bateaux seront confisqués.
En outre, Israël se prépare également à l'éventualité d'un scénario plus complexe et les hôpitaux de Beer Sheva, Ashdod et Ashkelon ont été priés de se placer en état d'alerte le jour de Kippour, jour où traditionnellement les établissements hospitaliers fonctionnent en effectifs réduits.
A plusieurs reprises depuis le départ de cette flottille, les autorités israéliennes ont proposé aux dirigeants de récupérer l'aide humanitaire à son bord pour la transférer par les voies sécurisées dans la Bande de Gaza. Le Vatican a lui aussi formulé une proposition dans ce sens. A chaque fois, les militants de la flottille ont refusé prouvant que leur but n'est pas réellement d'acheminer de l'aide humanitaire mais bien de créer un point de friction avec l'armée israélienne.